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"Je criais et je l'insultais" : Marine Tondelier raconte sur RTL sa peur après avoir été piégée par un faux taxi

Réagissant à la pétition demandant la création de wagons, uniquement créés pour les femmes, dans les transports en commun, la candidate écologiste à l'élection présidentielle de 2027 a raconté, pour la première fois, avoir été piégée par un faux.

Marine Tondelier, dans le studio de RTL, le 6 novembre 2025

Crédit : RTL

"Je criais et je l'insultais" : Marine Tondelier raconte sur RTL sa peur après avoir été piégée par un faux taxi

00:10:39

"Je criais et je l'insultais" : Marine Tondelier raconte sur RTL sa peur après avoir été piégée par un faux taxi

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Thomas Sotto & Marie-Pierre Haddad

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Un "instinct de survie". Invitée de RTL ce jeudi 6 novembre, Marine Tondelier a raconté comment elle a été piégée par un faux taxi il y a quelques mois alors qu'elle rentrait à son domicile dans le Pas-de-Calais. "C'est quand même dingue ce qu'on fait subir aux femmes", a-t-elle dénoncé. 

La candidate écologiste à l'élection présidentielle de 2027 a raconté la peur ressentie. Obligée de prendre un taxi à Arras, car les TER ne circulaient plus aussi tard, pour rejoindre son domicile, la secrétaire nationale des Écologistes a dû faire face "à un mec très insistant" qui la presse de monter dans son véhicule.

"Il était agressif et sous l'emprise de stupéfiant", décrit-elle. "Je le repousse très violemment et je lui dis : 'Tu me lâches, je suis au téléphone. Quelqu'un arrive'", explique-t-elle.

Le taxi qui venait vraiment me chercher l'avait pris en filature parce que j'avais envoyé des textos

Marine Tondelier, candidate écologiste à l'élection présidentielle de 2027, sur RTL

Quelque minutes plus tard, Marine Tondelier se trouve au dépose-minute de la gare et voit une voiture s'arrêter devant elle. Elle monte dans le taxi, pensant qu'il s'agissait de celui commandé. Toujours au téléphone avec sa directrice de cabinet, elle se remémore être plongée dans sa discussion et d'évoquer des sujets tels que le narcotrafic, le gouvernement de Michel Barnier et d'Emmanuel Macron. 

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"Tout d'un coup, je vois le mec en panique qui se dit : 'J'ai voulu faire un coup foireux à quelqu'un mais je n'aurais peut-être pas dû prendre celle-là", poursuit-elle en précisant que l'automobiliste ne l'a "jamais reconnue".

Bloquée dans le taxi, roulant sur l'autoroute, pendant 20 minutes

Elle finit par reconnaître, une fois sur l'autoroute, "le connard" comme elle le qualifie, rencontré plus tôt à la gare. "Je lui dis : 'C'est toi le mec qui m'a fait chier tout à l'heure, tu ne comprends pas quoi dans le 'non' ! On était sur l'autoroute", explique-t-elle au micro de RTL. 

T'es un serial killer ?

Marine Tondelier, sur RTL

Durant ce trajet de 20 minutes où elle refuse de lui donner son adresse, Marine Tondelier raconte : "Je criais, je l'insultais (...) Le taxi qui venait vraiment me chercher l'avait pris en filature parce que j'avais envoyé des textos (...) Il a fini par me faire descendre et il a descendu ma valise. Il a ensuite pris son bonnet et effacé ses empreintes digitales". "Je l'ai dit : 'T'es quoi ? T'es un serial killer ?'", lui a-t-elle dit.

Marine Tondelier a "déposé plainte dès le lendemain". "J'avais pris sa plaque d'immatriculation en photo. J'ai porté plainte parce que je me suis dit : 'Sur qui il peut tomber d'autres ?' Il aurait pu se passer n'importe quoi. Portez toujours plainte pour vous et pour les autres", a-t-elle lancé.

28.000 signatures

Une pétition, recueillant près de 28.000 signatures, a été lancée depuis le 24 octobre, afin de réclamer la mise en place de wagons, réservées aux femmes, dans les transports en commun franciliens. "Les femmes ne devraient pas ressentir de crainte à chaque trajet. Elles ont le droit de se déplacer dans la sérénité et la sécurité", peut-on lire en description de cette pétition. 

Dans les transports franciliens, sept femmes sur dix ont déjà subi des violences sexistes et sexuelles, selon un rapport de la Mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof). Plus de la moitié déclarent ne pas s'y sentir en sécurité (56%), chiffre qui grimpe à 81% après 22 heures. 

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