INVITÉE RTL - Mort de Thomas : Marion Maréchal qualifie de "zozos" les militants d'ultradroite, après l'expédition punitive à Romans-sur-Isère

"Un massacre organisé et prémédité". Invitée de RTL ce mercredi 29 novembre, Marion Maréchal est revenue sur la mort de Thomas, lors d'un bal à Crépol dans la Drôme. La tête de liste Reconquête pour les élections européennes dénonce la décision prise par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin de vouloir dissoudre trois groupuscules d'ultradroite. "La menace pour la France ne serait pas la mort d'un jeune homme de 16 ans et de dix-sept blessés dans le cadre d'un massacre organisé et prémédité mais une soi-disant menace de la gigadroite", s'interroge-t-elle. 

Le 26 novembre, une quarantaine de militants identitaires se sont rassemblés au centre de Romans avant d'être dispersés par les forces de l'ordre, selon la préfecture qui a fait état de sept interpellations. La veille, une centaine de militants d'ultradroite venus de différentes villes du pays avaient défilé cagoulés dans les rues de Romans dans le but d'en "découdre" avec les jeunes de La Monnaie, selon une source policière. Marion Maréchal a refusé de condamner les rassemblements organisés par des identitaires. 

"Ce sont des zozos qui ont des méthodes qui ne sont pas les miennes", estime l'ancienne députée du Vaucluse qui a poursuivi en indiquant que cette "manifestation stupide n’aboutira à aucune violence réelle". "Ce n’est pas ça qui va faire trembler la France", a-t-elle ajouté. 

Mon sujet est : pourquoi dans des bals populaires à la campagne, il y a des enfants qui se font attaquer

Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux élections européennes

Parmi les personnes qui ont participé à un rassemblement organisé par l'ultradroite à Romans, 6 d’entre eux ont été condamnés en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Valence à des peines de six à dix mois de prison ferme pour "violences volontaires sur des policiers". 5 policiers ont été blessés.

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"Toutes les violences contre les policiers sont condamnables, c'est absolument évident. Mon sujet n'est pas celui-là. Mon sujet est : pourquoi dans des bals populaires à la campagne, il y a des enfants qui se font attaquer (...) J'aimerais que l'indignation soit à propos du procureur qui n'a pas retenu le mobile raciste de l'attaque", a répondu Marion Maréchal.

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