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INVITÉ RTL - Procès des assistants du RN : Marine Le Pen est "la définition de la girouette", tacle Xavier Bertrand
Xavier Bertrand, invité au micro de RTL jeudi 14 novembre, estime que "la démocratie, c'est aussi le respect de la justice", et tacle Marine Le Pen, qui a dénoncé la peine d'inéligibilité réclamée par les magistrats lors du procès des assistants parlementaires.
Xavier Bertrand, invité de RTL le 14 novembre 2024
Crédit : RTL
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"La démocratie, c'est aussi le respect de la justice". Xavier Bertrand, président de la Région Haut-de-France, est revenu au micro de RTL ce jeudi 14 novembre sur le procès de l'affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national. Alors que Marine Le Pen et son camp crient au scandale démocratique sur la peine d'inéligibilité réclamé par le parquet, l'élu LR, lui, tance la candidate à la présidentielle.
"Qu'on arrête avec le déni de démocratie, comme si le RN ne serait pas capable de présenter un candidat. Ils ont un candidat de rechange, il s'appelle Jordan Bardella, qui n'attend que cela. J'ai vu son tweet avec sa déclaration, tout ça, c'est un grand numéro d'hypocrisie", dénonce-t-il.
Il ajoute : "Vous savez qui a dit 'Il y en a marre de ces élus qui détournent de l'argent' ? Ça, c'est au tribunal de le décider, mais qui a dit cette phrase ? Marine Le Pen, 2004, le procès d'Alain Juppé, avec une peine d'inéligibilité. Il était candidat possible à la présidentielle". Et de glisser : "Plaisante raison qu'un vent manie à tout-va. C'est la définition de la girouette ? Non. C'est la définition de madame Le Pen aussi".
Pourtant, Gérald Darmanin, proche de Xavier Bertrand, a dit sur Twitter qu'il serait "profondément choquant que Marine Le Pen soit jugée inéligible et, ainsi, ne puisse pas se présenter devant le suffrage des Français. Combattre Madame Le Pen se fait dans les urnes, pas ailleurs. Si le tribunal juge qu’elle doit être condamnée, elle ne peut l’être électoralement, sans l’expression du Peuple".
Un avis que ne partage pas Xavier Bertrand : "Il n'aurait pas dû dire cela, surtout un ancien ministre de l'Intérieur. Ou alors, il va au bout de sa pensée et il fait une proposition de loi pour supprimer l'inéligibilité. Mais en attendant, la loi existe, elle s'applique à tous, et personne n'est au-dessus des lois. Et pas madame Le Pen", martèle-t-il.
