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INVITÉ RTL - Jordan Bardella : "Si Michel Barnier est le continuateur de la politique d'Emmanuel Macron, son gouvernement tombera"
Le président du Rassemblement national évoque, ce 16 septembre, ce que son parti attend du prochain gouvernement.
Jordan Bardella sur RTL le 16 septembre 2024
Crédit : RTL
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Après un week-end de rentrée parlementaire, le président du Rassemblement national confirme les intentions de son mouvement face au futur gouvernement Barnier. "Nous serons attentifs et vigilants aux orientations politiques de Michel Barnier, assure Jordan Bardella sur RTL. Le Rassemblement national a le premier groupe à l'Assemblée nationale et je ne conçois pas que 11 millions de Français qui se sont exprimés soient mis de côté comme ils l'ont été depuis maintenant plusieurs années par le sectarisme de la Macronie."
"Michel Barnier est un Premier ministre sous la surveillance démocratique du Parlement, poursuit-il. Et je crois que le contexte démocratique extrêmement instable impose de sa part une discussion avec l'ensemble des formations politiques. Si Michel Barnier est le continuateur de la politique d'Emmanuel Macron, s'il recycle monsieur Darmanin, monsieur Dupond-Moretti et les pontes de la Macronie jusqu'à Xavier Bertrand, son gouvernement tombera", affirme-t-il. La censure ne sera pas uniquement celle du Premier ministre, mais celle d'un gouvernement."
À partir du 30 septembre, Marine Le Pen et 26 autres prévenus seront jugés pour détournement de fonds européens. "Nous allons démontrer que nous sommes irréprochables, affirme Jordan Bardella. Il y a une différence d'appréciation sur le rôle des assistants parlementaires entre les partis français (l'ensemble des blocs est concerné) et nous exposerons nos arguments devant la justice. Je n'entends pas laisser ce calendrier judiciaire nous empêcher de faire de la politique."
Jordan Bardella est, par ailleurs, soupçonné dans un livre d'avoir rédigé des faux documents, antidatés, censés témoigner de tâches qu'il n'aurait pas effectuées en tant qu'assistant parlementaire. "La justice a étudié les contrats des assistants parlementaires du mouvement. Je n'ai jamais fourni le moindre document à aucune autorité et ne suis absolument pas concerné", répond le président du RN qui annonce avoir porté plainte.
