"Il a pris beaucoup de coups, il fait peur" : sur RTL, Dominique de Villepin se compare au loup "mal-aimé" d'Intermarché

"Vous connaissez l'histoire du loup d'Intermarché ?" Récupéré à tout va par la sphère politique depuis son buzz international, le nouveau canidé devenu viral continue sa petite vie. Ce mercredi 17 décembre, c'est au tour de Dominique de Villepin de s'emparer de ce succès français. Questionné sur son parcours en politique et sur sa place sur l'échiquier, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac a osé, au micro de RTL, une comparaison avec l'animal de la publicité, terreur de la forêt converti au végétarisme.

"Il a pris beaucoup de coups. Il est amené à changer, à se métamorphoser, a commencé Dominique de Villepin qui semble pencher de plus en plus à gauche dans ses positions publiques. Moi, j'ai subi beaucoup d'accusations. Clearstream, la Chine, le Qatar, sans que je comprenne très bien de quoi il s'agissait. À la fin, tout ça se dissipe et il devient l'ami du village. À force de servir et de convaincre", a insisté l'ancien ministre des Affaires étrangères.

"Je n'ai jamais été un homme de droite"

Sur RTL, Dominique de Villepin l'assure : il n'a jamais été "un homme de droite". "Je suis gaulliste, c'est-à-dire la volonté de rassembler. Alors je sais qu'en politique, parler de rassemblement, parler d'intérêt général, ça paraît anachronique, ça paraît même vieux, poursuit-il. Et pourtant, c'est une nécessité. Pourquoi ? Les dangers auxquels notre pays fait face, auxquels l'Europe fait face, sont d'une telle nature que vous n'avez pas le temps aujourd'hui de décliner votre identité. La seule chose qu'il faut décliner. C'est sa capacité à monter aux avant-postes pour défendre notre pays".

Engagé dans la course pour la présidentielle 2027, Dominique de Villepin a par ailleurs annoncé l'inauguration de son GQ de campagne ce mercredi. Sera-t-il candidat pour de bon cette fois-ci ? L'ancien Premier ministre s'est en tout cas dit, sur RTL, "déterminé à avancer, déterminé à rassembler".

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