Une absence particulièrement remarquée. Alors que les États généraux de l'alimentation ont pris fin jeudi 21 décembre, Nicolas Hulot a brillé par son absence. Le ministre de la Transition écologique, qui devait initialement prononcer un discours, a finalement décliné l'invitation pour des raisons d'agenda. "C'était les État généraux de l'alimentation et de l'agriculture et pas de l'écologie", a répondu dans un premier temps Gilles Le Gendre, député de Paris et porte-parole du groupe La République En Marche à l'Assemblée nationale.
"Il y a par construction, des tensions contradictoires entre les ambitions que portent les hommes. On ne peut pas réussir la transition écologique en France sur un coup de baguette magique. La question du rythme et des parties prenantes est fondamentale", a-t-il poursuivi.
Mais cette absence traduit une véritable colère de la part de Nicolas Hulot. Pourtant, le député défend le ministre de la Transition écologique : "Le président de la République a dit récemment que l'intérêt de Nicolas Hulot, c'est qu'il pratiquait la politique autrement et qu'il évitait les éléments de langage. Il y a forcément dans ce gouvernement des intérêts contradictoires", a-t-il déclaré.
La méthode de Nicolas Hulot pose-t-elle problème ? "On prend les gens comme ils sont (...) je trouve que c'est presque plus honnête d'afficher ces différences-là (...) que de chercher à tout prix l'unanimisme", a répondu le député de Paris assurant ne pas voir pourquoi l'ancien présentateur télé quitterait le gouvernement. "Ça ne me paraît pas le scénario le plus sérieux", a-t-il ajouté.
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