François Hollande assume sa rencontre avec Fidel Castro
Le président de la République assume sa rencontre avec Fidel Castro en dépit des critiques reçues de la part de l'opposition.

La visite historique de François Hollande à Cuba où il a été reçu lundi au domicile de Fidel Castro a suscité de vives critiques de la part de l'UMP qui l'ont notamment qualifiée de "faute morale" et de "complaisance" à l'égard du régime cubain. Des propos qu'a réfuté le président de la République, expliquant que son intention "n'était pas de donner un blanc-seing à qui que ce soit".
"Je pouvais venir à Cuba parler de partenariat, parler d'avenir et ignorer l'histoire, ignorer les quarante années pendant lesquelles Fidel Castro a été responsable du pays, avec ce que l'on sait, et j'aurais pu ne pas accepter de le rencontrer ?", s'est-il ainsi étonné avant de déclarer que cela aurait été "une des façons, en ignorant le passé, d'ignorer les possibilités de l'avenir".
Alors que l'UMP et Nicolas Sarkozy attaquent fermement le bilan de ses trois premières années de mandat, François Hollande a fait savoir que sa visite "pour l'avenir" devait en ces circonstances réjouir l'opposition plutôt que la faire grimacer. "À un moment donné il faut savoir se dire : qu'est-ce qui peut être utile pour l'avenir (...) L'important pour ceux qui veulent revenir au gouvernement et diriger le pays, c'est qu'ils puissent garder cet acquis", a-t-il ainsi repris.