Ce programme devait être présenté par Jean-François Copé ce jeudi 24 avril en milieu de journée. Dans les grandes lignes, l'UMP défend "une Europe plus pragmatique et plus efficace" et dénonce "la démagogie irresponsable de la dé-mondialisation et de l'Europe forteresse".
L'UMP est "profondément attachée au projet européen", "parce que nous sommes patriotes, nous sommes européens", plaide le programme. Mais face aux "défis" - compétition économique, démographie, sécurité, montée du terrorisme, mondialisation des échanges - "il faut regarder la réalité en face".
"Pendant cinq ans, sous l'impulsion du président Nicolas Sarkozy, la France a été sans cesse à l'initiative" mais "depuis l'arrivée de François Hollande à la tête de l'État, la France a perdu sa place motrice en Europe" et sa voix est "affaiblie", affirme-t-il encore. Selon l'UMP, "le projet européen garde tout son sens, à condition d'être modernisé et amélioré" et "l'Europe à 28 ne peut évidemment pas fonctionner comme l'Europe à six".
L'UMP cite plusieurs exemples de "coopérations à géométrie variable" pour répondre à "ces imperfections": "sur les questions d'immigration avec les États du Nord de la Méditerranée", "dans le domaine nucléaire avec le Royaume-Uni et la Finlande", "avec l'Allemagne et les pays nordiques dans le domaine du développement des industries électroniques et de communication".
Un autre coopération pourrait voir le jour "avec le Royaume-Uni, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne sur les questions maritimes" ainsi que "des coopérations différentes dans le domaine de la défense..."
L'UMP réaffirme son opposition à tout nouvel élargissement de l'Union, "la sanction, la suspension ou même l'exclusion" de Schengen d'un "État défaillant" en matière de contrôle des frontières, son "opposition à l'entrée dans l'espace schengen de la Roumanie et la Bulgarie". "Sans progrès sérieux dans les 12 mois, nous pourrions suspendre la participation de la France aux accords de Schengen, explique-t-on à l'UMP. La Commission européenne doit arrêter de vouloir trop réglementer".
"La priorité des priorités" doit aller à l'emploi, avec notamment "le renforcement de l'utilisation du Fonds social européen pour l'intégration professionnelle". Autre priorité : le soutien aux entreprises, à travers la mise en place d'un "small business act" (réserver une part des marchés publics aux PME) et d'un "Buy European Act" (réserver aux entreprises qui fabriquent en Europe, notamment les PME, une part des marchés publics de l'UE).
"Il est indispensable que l'action de la Banque centrale européenne, en plus de son rôle dans la lutte contre l'inflation et en faveur de la stabilité monétaire, soit davantage tournée vers le soutien à la croissance et à l'emploi", affirme également le parti, qui demande "la convergence fiscale et sociale au sein de l'Union".
Enfin, "l'Europe se doter d'une politique et de moyens de défense communs", chaque pays de l'Union devant consacrer "une part significative de son PIB à cette mission".
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