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Européennes : en meeting, Gabriel Attal et Valérie Hayer réunis accablent l’extrême droite
L'eurodéputée Valérie Hayer et le Premier ministre Gabriel Attal ont tenu le dernier meeting de campagne à Aubervilliers.
Valérie Hayer, tête de liste de la majorité présidentielle pour les élections européennes 2024, se tient à côté du Premier ministre Gabriel Attal, lors du dernier meeting de campagne à Aubervilliers, le 1er juin.
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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La tête de liste de la majorité présidentielle, Valérie Hayer, tenait son dernier meeting de campagne à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), aux côtés du Premier ministre Gabriel Attal. Une semaine avant les élections européennes, ils ont tous deux appelé au "sursaut" face à l'extrême droite. Le Rassemblement national (RN) mené par Jordan Bardella est largement en tête des sondages, qui le créditent de 32 à 33% des intentions de vote, très loin devant la majorité présidentielle.
"L'Europe est mortelle, et voter pour l'extrême droite, c'est appuyer sur la gâchette", a affirmé le Premier ministre, venu soutenir l'eurodéputée Valérie Hayer dans sa campagne. Il a dit ne pas vouloir qu'une "armée de soldats du Frexit" aille au Parlement européen pour "tout gâcher, tout casser et tout bloquer".
"L'Europe mourra si nous ne faisons rien"
Le Premier ministre Gabriel Attal estime que la liste de la majorité présidentielle est la seule à "véritablement parler d'Europe, à faire campagne pour l'Europe". "Voulons-nous vraiment confier les clés de la maison de Simone Veil à ceux qui détestent l’Europe ?", a abondé Valérie Hayer. "Si l'Europe peut mourir, c'est avant tout parce que Marine Le Pen, son gendre idéal, sa nièce et tous leurs valets veulent qu'elle meure", a-t-elle déclaré, dans une attaque directe au Rassemblement national.
"L'Europe mourra si nous ne faisons rien, si nous restons chez nous comme des spectateurs passifs", a continué Gabriel Attal. "Ne pas voter le 9 juin prochain, c'est se préparer à payer la facture dès le lendemain", met-il en garde.
Les 8 et 9 juin prochains, près de 50 millions d’électeurs français choisiront les 81 eurodéputés qui les représenteront au sein du Parlement européen.
