Moins de 4 mois avant le début de l'élection présidentielle, tous les adversaires politiques du président Emmanuel Macron n'ont pas manqué de réagir aux propos chocs du chef de l'État dans Le Parisien, qui a dit vouloir "emmerder les non-vaccinés jusqu'au bout".
Outre Marine Le Pen à droite, c'est Éric Zemmour qui s'est exprimé sur cette sortie très controversée. Sur Twitter, l'ancien journaliste dénonce "une cruauté avouée, assumée", ajoutant que le président de la république "parade devant des Français méprisés".
"Président, j’arrêterai d’emmerder les Français. Le Président sortant, lui, parle ouvertement d’emmerder une catégorie de Français", a-t-il aussi écrit dans un autre tweet. Valérie Pécresse ne s'est pas encore exprimée sur le sujet.
Cette déclaration n'a pas manqué de faire réagir également à gauche. Outre Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo s'est contenté d'une pointe d'ironie en commentant son slogan de campagne "réunir la France", en réaction au tweet de l'AFP relayant l'information. Christiane Taubira a quant à elle fustigé "des propos choquants et violents".
De son côté, Yannick Jadot, candidat EELV à l'élection présidentielle, a également pris la parole. Se disant "exaspéré, il a affirmé que le pays avait "besoin de sérénité" :"Il fait de la vaccination un referendum pour ou contre Macron. C'est une faute politique", a-t-il tancé. Enfin, le candidat du PCF Fabien Roussel a dénoncé des "propos indignes et irresponsables du Président de la République" : "Quand on doit convaincre, rassembler, on n’insulte pas", a-t-il martelé.
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