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Emmanuel Macron juge "inacceptable que des affiches du Point soient retirées"

Le chef de l'État a tenu à réagir à la polémique après que des affiches du Point comportant la photo du président turc et titrées "le dictateur" aient été retirées d'un kiosque près d'Avignon vendredi.

Emmanuel Macron à Rouen, le 5 avril 2018
Crédit : CHRISTOPHE ENA / POOL / AFP
Sarah Ugolini
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Emmanuel Macron défend la liberté de la presse et hausse le ton. "Il est parfaitement inacceptable que des affiches du Point soient retirées des kiosques de presse au motif qu’elles déplaisent aux ennemis de la liberté, en France comme à l’étranger. La liberté de la presse n’a pas de prix : sans elle, c’est la dictature", a tweeté ce lundi 28 mai le chef de l'État.

Un positionnement clair après la polémique suscitée par le retrait des Une du Point dans un kiosque du Pontet, dans le Vaucluse, vendredi 25 mai. Pour rappel, la couverture du numéro du Point paru la semaine dernière titrait "Le dictateur. Jusqu'où ira Erdogan ?". Une prise de position qui a indigné ses partisans français, certains exigeant même avec virulence le retrait des affiches du quotidien dans les kiosques. Ce fut le cas au Pontet, dans le Vaucluse, et à Valence, dans la Drôme, selon Le Point.

Au Pontet, commune qui jouxte Avignon, le retrait vendredi des affiches d'un kiosque à journaux a été filmé et les images ont été relayées sur les réseaux sociaux, y compris même par Le Point. On y voit des militants faire face à un employé de la société Médiakiosk, dépêché spécialement depuis Marseille, pour ouvrir la vitrine du kiosque et enlever les deux unes sous quelques applaudissements des sympathisants du président turc.

Le kiosquier a expliqué au Point avoir déjà été interpellé quelques heures plus tôt par ces personnes. "Le matin, je me suis fait interpeller par un passant qui me demandait si je n'avais pas honte d'afficher ça sur mon kiosque. Puis d'autres, majoritairement turcs, sont venus. Ça râlait au café d'en face. Il a fallu que j'explique que nous, kiosquiers, n'avions ni écrit les articles ni choisit d'afficher la Une du Point sur le kiosque", raconte-t-il. "J'ai bien essayé de plaider la liberté de la presse, mais ils n'ont rien voulu entendre." 

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Le lendemain, la municipalité FN de cette ville a toutefois exigé que la société d'affichage remette ces affiches, ce qui a été fait vers 16h. Les sympathisants de Recep Tayyip Erdogan ne se sont pas avoués vaincus, revenant avec des drapeaux, avant que des gendarmes n'arrivent sur place pour protéger le kiosque et assurer la sécurité. Ce dimanche, les affiches ont été recouvertes par d'autres affiches en faveur du dirigeant turc. "Un second cas de destruction d'affiche par des sympathisants de l'AKP" a également eu lieu à Valence, à 100 kilomètres au nord du Pontet, précise Le Point.

Le directeur de la rédaction du Point Sébastien Le Fol a interpellé JCDecaux samedi sur Twitter qualifiant cet événement "d'affaire gravissime". "Une réaction à cette vidéo hallucinante ? Est-ce bien l'un de vos agents qui retire l'affiche du 'Point' ?".

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