La popularité de François Hollande bondit dans les sondages après les attentats de Paris, mais la situation semble d'abord profiter au Front national, qui progresse dans toutes les enquêtes à onze jours du 1er tour des régionales. Avec un bond de 17 points dans un sondage diffusé mardi, l'action du chef de l’État remonte avec 41% d'opinions favorables à son plus haut niveau depuis 2012. Pour Alain Duhamel, il y a un "décalage" en apparence "flagrant" entre le fait que les image de Hollande et Valls s'améliorent, et que concernant les intentions de voix, il y a une "stagnation". Mais cette tendance n'est en réalité "pas une surprise".
Les améliorations des images du président de la République et de son Premier ministre sont en effet "directement" et presque "exclusivement" liées à leur comportement pendant les attentats. Pour François Hollande, si les événements continuent à lui laisser un rôle aussi visible, ils peuvent être une "première tentative" de reconstruction de son image présidentielle, à 18 mois des élections présidentielles.
Les attentats correspondent au terrain habituel du Front national
Alain Duhamel
Le Front national apparaît également fort à l'orée du premier tour. Là non plus, "ce n'est pas du tout une surprise". "Les attentats correspondent au terrain habituel du Front national". Alain Duhamel estime que le parti frontiste a "réagi nettement plus intelligemment que les Républicains" car il n'a "pas rompu le deuil". En dépit du fait que le vrai vainqueur sera arithmétiquement les Républicains, leur résultat sera complètement escamoté, car il relancera les débats et les divisions en Sarkozy et Juppé.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.