Patrick Devedjian a qualifié,
samedi sur i-Télé, de "gesticulatoire" l'action du gouvernement dans
l'affaire Alstom, jugeant que "le nationalisme économique est le
dernier refuge du racisme".
"Au début du processus, General Electric propose 12,35 milliards (d'euros), à l'arrivée il propose 12,35 milliards, ils n'ont pas
augmenté d'un euro", a déclaré le président du conseil général des
Hauts-de-Seine, interrogé en particulier sur le rôle du ministre de
l'Economie Arnaud Monterbourg.
"C'est très gesticulatoire, cette affaire, parce que l'offre de
General Electric, dans la situation d'Alstom, est incontournable (...)
L'entreprise n'aurait plus eu de projet si on avait souscrit à l'offre
de Siemens", a-t-il jugé.
Interrogé à la fin de l'émission sur la victoire des Bleus au
Mondial, il a répondu n'avoir "pas regardé le match" mais être "content
pour la France". "On n'est pas obligé de faire de la démagogie
patriotarde toute la journée comme M. Montebourg... Je pense que le
nationalisme économique est le dernier refuge du racisme", a-t-il
ajouté.
Selon Patrick Devedjian, l'entrée de l'Etat au capital d'Alstom "n'a
aucun intérêt". "L'Etat est si riche que ça ?" a-t-il lancé. "Il
faudrait plutôt privatiser un certain nombre de chose que nationaliser,
car c'est une nationalistation, c'est complètement archaïque".
"Le vrai problème, c'est d'avoir la technologie française,
l'industrie française (...) ce n'est pas une question de conditions
(posées par l'Etat, ndlr), mais de filière industrielle", a-t-il dit.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.