"Comme vous, j'en ai assez qu'on ait des gens qui, sur la base de la crise, fassent des profits excessifs. La crise touche tout le monde. On va remettre un peu tout le monde d'équerre avec cette mesure et cet effort qu'on va demander." Ces mots sont signés Emmanuel Macron, le jeudi 5 janvier, pour la traditionnelle galette de l'Élysée, devant la filière boulangerie-pâtisserie.
Le chef de l'État demande aux fournisseurs - une trentaine en France - de renégocier en janvier les contrats excessifs des TPE (moins de 10 personnes). À savoir tous les contrats "qui sont au-dessus des prix de référence donnés en fin d'année dernière par la Commission de régulation de l'énergie (CRE)", autour des 280 euros du mégawatt/heure. "Certaines petites entreprises ont vu leur contrat multiplié par 5 ou 10", a-t-il constaté.
Les mots ont toutefois un sens. Jeudi, Emmanuel Macron n'a évoqué aucune obligation stricte pour le fournisseur d'énergie, expliquant "qu'on va demander, dès maintenant, aux fournisseurs d'énergie, […] de revenir vers chacun [des petites entreprises] et de les renégocier [les contrats]". "Ce n'est pas l'État qui va renégocier ces contrats", a-t-il insisté.
Et plutôt qu'un numéro vert national pour accompagner les entreprises dans leur renégociation avec leur fournisseur d'énergie, le président de la République a promis "un numéro par département", mis en place dès lundi prochain. "On va le mettre dans la presse quotidienne régionale. Et ce ne sera pas un site Internet qui renvoie à des tableaux".
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