Compassion, rigueur et prudence, voici les trois maîtres mots de l'intervention de Bernard Cazeneuve à son arrivée au PC des opérations de la Seyne-les-Alpes, à proximité des lieux du crash de l'A320 de la Germanwings. Après avoir survolé la zone, "escarpée et difficilement accessible" en compagnie de l'ambassadrice d'Allemagne en France, le ministre de l'Intérieur a exprimé ses félicitations aux nombreuses forces de secours dépêchées sur place.
Parmi ces "moyens exceptionnels", le ministre a notamment évoqué 300 sapeurs-pompiers et autant de gendarmes, dont les premiers arrivés sur place, les pelotons de haute montagne. Dix hélicoptères et un avion militaire sont également mis à la disposition des enquêteurs avec pour premier objectif de "porter secours à ceux qui auraient pu échapper au crash."
Pour autant, Bernard Cazeneuve s'est montré très sceptique quant à la possibilité de retrouver des passagers en vie. "Pour l’heure, aucun survivant n'a été retrouvé, la violence du choc laisse peu d’espoir", a-t-il expliqué. Le ministre a également ajouté que de nombreuses forces, notamment au quai d'Orsay, travaillaient à l'élaboration d'une liste précise des victimes, majoritairement espagnoles et allemandes.
Une cellule de crise interministérielle a également été mise en place au ministère de l'Intérieur, visitée par le roi d'Espagne et François Hollande. Sans plus s'étendre, Bernard Cazeneuve a tenu à insister sur l'importance de penser aux familles des victimes.
"Un événement tragique vient de survenir", a-t-il continué, "des équipes sont mobilisées pour déterminer les circonstances de l'accident et ses causes." Le ministre a aussi précisé que des moyens supplémentaires avaient été alloués à la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, qui coordonne les recherches en compagnie des procureurs de Digne et de Marseille.
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