2 min de lecture
Rachida Dati en conflit avec le groupe LR de Paris
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Une chose est sûre : pour tous les partis, récolter les cotisations rime avec galère. D'autant plus quand le parti part à vau-l'eau. Chez les Verts, chaque parlementaire doit en théorie reverser 1.300 euros par mois au parti. Cécile Duflot, qui se sait observée, n'a aucun arriéré. Ce n'est pas le cas de Jean-Vincent Placé, qui a laissé une ardoise de 13.000 euros avant de claquer la porte d'Europe Écologie Les Verts. François de Rugy doit, lui, 11.600 euros. Une dette identique pour son collègue député Sergio Coronado, qui n'a pourtant pas quitté le navire.
Chez Les Républicains, c'est notamment à cause des impayés des parlementaires que les finances sont mal en point. Le nouveau trésorier Daniel Fasquelle a commencé à faire du ménage. Tous les élus au bureau politique et à la commission exécutive, soit 150 élus environ, ont payé leur dû, qui représente 5% de leur salaire. Si Rachida Dati n'est pas à jour à la fédération parisienne, elle est ainsi en règle auprès du parti et peut donc siéger dans ses instances.
Tous les élus nationaux ou locaux doivent cotiser auprès de leurs fédérations. Frédéric Péchenard, conseiller de Paris et bras droit de Nicolas Sarkozy rue de Vaugirard paye ainsi 170 euros par mois. D'autres rechignent. Daniel Fasquelle va ainsi proposer aux secrétariats départementaux d'établir un palmarès des bons et surtout des mauvais payeurs. Il serait ensuite présenté aux adhérents. Une mauvaise publicité dans le but de faire pression sur les endettés... Le député-maire du Touquet a a prévu 2 millions d'euros de recettes provenant des cotisations des élus dans son budget 2015. Il a bon espoir d'y parvenir : au 31 août, il en était à 1,67 millions d'euros.
Au Parti socialiste, les parlementaires contrevenants ne seraient qu'une dizaine. Chaque mois, ils doivent s'acquitter de 500 euros. Impossible d'obtenir une investiture en cas de défaut de paiement. Au Parti communiste, c'est beaucoup plus : 2.600 euros mensuels en moyenne par député et sénateur. Au niveau local, l'équité prévaut : les élus payent en fonction de leurs moyens. Pour le PCF, ces contributions sont vitales, elles représentent la moitié de son budget annuel qui s'élève à 30 millions d'euros.
Au centre, l'UDI est bien moins gourmande. 2.000 euros par an et par parlementaire. Mais le parti, de par son jeune âge, a du mal à se faire payer. Le montant de la cotisation représente 3% de l'indemnité la plus élevée. C'est d'autant plus compliqué que l'UDI est une confédération de plusieurs pratis (Parti radical, Nouveau centre) qui ont aussi leur propre système de cotisation. L'an dernier, sur 1.500 élus étiquetés UDI au total dans le pays, ils n'étaient que 50 à avoir envoyé leur chèque.
En 2014, le parti de Jean-Christophe Lagarde a récolté 18.100 euros contre un potentiel de 450.000 euros. "L'objectif en 2015, c'est 100.000 euros. C'est une de nos priorités", a expliqué à RTL Marianne Duranton, directrice financière de l'UDI. Ceux qui traînent les pieds peuvent difficilement invoquer le coût : les cotisations aux partis sont en effet déductibles des impôts.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte