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Vincent Parizot et Christelle Rebiere
Crédit : Elodie Grégoire
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La COP21 s'ouvre ce lundi 30 novembre avec plus de 150 chefs d'État et de gouvernement réunis au Bourget. Des incidents violents ont émaillé la journée de mobilisation place de la République, avec 317 gardes à vue. "Je condamne les violences, le militantisme écologique n'a rien à voir avec des violences" lance Sandrine Rousseau. "Hier à Lille, on a eu la même manifestation et elle s'est passée dans la bonne humeur", "il n'y a pas eu une once de violence" constate la candidate du Rassemblement. "Il n' y pas eu de difficultés sauf à Paris, on est jamais à l'abri de quelques uns" explique t-elle. Pour la porte-parole d'Europe Écologie Les Verts, ne pas pouvoir manifester sur le climat est un "vrai problème". "La mobilisation citoyenne est absolument indispensable" estime t-elle.
Il faut que le dérèglement climatique soit une priorité pour l'ensemble des gouvernements du monde
Sandrine Rousseau
Face à un rassemblement des chefs d'État d'une ampleur inédite dans l'histoire des sommets mondiaux sur le climat, l'élue constate que "les chefs d'État ne sont pas toujours à hauteur de l'attente des citoyens en matière de climat". "On sait que c'est une question de la sécurité des années à venir. Pour construire une société plus saine, il faut que le dérèglement climatique soit une priorité pour l'ensemble des gouvernements du monde." ajoute t-elle, notant que "la mobilisation citoyenne est très en avance sur les discours des États". Elle constate que les feuilles de route envoyées par les États ne permettent pas, pour l'heure de passer en dessous de la limite des "2 degrés" de hausse, qui est l'objectif officiel poursuivi.
La candidate pour les élections régionales dans la région Nord-Pas-de-Calais estime que sa "liste a du sens". "Face à la montée du Front national, nous avons voulu offrir un autre rassemblement dans cette région, qui se fonde aussi sur des collectifs citoyens". Interrogée sur la Une polémique de la Voix du nord qui prend position contre Marine Le Pen, Sandrine Rousseau considère que la démarche du quotidien "n'est pas idéologique mais fondée sur des faits". "Ça s'appelle la liberté de la presse et la liberté démocratique".
Les autres candidats à la présidence de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie sont : Xavier Bertrand, tête de liste Les Républicains - UDI - MoDem, Pierre de Saintignon, tête de liste Parti socialiste - Parti radical de gauche, Sylvain Blondel, tête de liste Nous Citoyens, Jean-Philippe Tanguy, tête de liste Debout la France, Fabien Roussel, tête de liste Parti communiste, Éric Pecqueur, tête de liste Lutte ouvrière.
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