Christian Jacob : "Valls a peur de parler de l'extrême-gauche"

"Je n'ai pas vu de Belges ou d'Allemands interpellés", a lancé Christian Jacob lors d'un point de presse ce mardi 25 février. "Le ministre de l'Intérieur parle de Black Blocs parce qu'il a peur de parler d'extrême gauche". Le chef de file des députés UMP faisait référence aux violences à Nantes samedi 22 février. Après les affrontements affrontements entre policiers et certains manifestants opposés au projet d'aéroport Notre-Dame-des-Landes, Manuel Valls avait mis en cause les "Black Blocs", issus de la mouvance autonome de plusieurs pays européens.

Relevant qu'il n'y avait eu que "cinq interpellations", le président du groupe UMP a dénoncé "deux poids, deux mesures" dans le traitement des manifestants contre Notre-Dame-des-Landes et des opposants au mariage homosexuel l'an dernier. Politiquement, a-t-il ajouté, "on est dans la situation invraisemblable d'un Premier ministre qui se fait recadrer par les Verts et entre gentiment dans le rang", en référence aux déclarations de la coprésidente des députés écologistes, Barbara Pompili. Celle-ci avait estimé lundi 24 février que Jean-Marc Ayrault "aurait pu passer un petit coup de fil" à ses alliés avant de demander à EELV de "sortir de l'ambiguïté".

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14/06/2025 à 17:26 - 22m59s