Choose France : "37 milliards d'euros d'investissements, un record", se félicite Éric Lombard sur RTL

Le ministre de l'Économie assistera, ce lundi 19 mai, au sommet Choose France à Versailles, afin de rencontrer et convaincre d'importants investisseurs étrangers. En 2024, 15 milliards d'euros de projets avaient été annoncés. À quelques heures de ce rendez-vous, il annonce sur RTL que "cette année, c'est 37 milliards, un record". 
"C'est 20 milliards de projets totalement nouveaux. Et, il y a quelques semaines, le président de la République avait reçu les investisseurs de l'Intelligence artificielle à Paris : sur les 109 milliards de l'époque, 17 milliards d'euros avaient été promis. Je vais signer, d'ailleurs, à Bercy, avec MGX, un investisseur des Émirats arabes unis, un projet de campus IA en Ile-de-France".

"Ce que nous pensons, c'est qu'avec ces investissements, on peut redevenir offensif sur l'emploi, affirme le ministre. Et il se trouve que nous avons des jeunes de talent qui cherchent un emploi. Le taux d'emploi des jeunes est insuffisant, même s'il remonte, et il y a aussi les seniors que nous aimerions garder plus longtemps au travail. Donc, ça va être une des réponses au sujet du chômage, qui n'a jamais été aussi bas depuis 30 ans". 

La prévision de 0,7% de croissance pour le budge 2025 est tenable.

Éric Lombard, ministre de l'Économie, sur RTL

En parallèle, Sanofi, géant français de l'industrie pharmaceutique, a décidé d'investir au moins 20 milliards aux États-Unis d'ici à 2030.  

"Sanofi continue à produire en France un tiers de sa production mondiale et le rythme des investissements en France va rester tout aussi élevé, rassure le ministre.  Je vais laisser l'entreprise faire ses annonces. On peut penser que ce sera un montant de même importance sur un rythme de plusieurs années, c'est en discussion. Ce que nous souhaitons, et c'est ce que fait Sanofi, c'est qu'ils ne se désengagent pas de France et ils n'ont pas du tout l'intention de le faire parce que la France est un lieu de production qui reste compétitif et qui reste rentable".
Au premier trimestre, la France enregistre 0,1% de croissance quand le budget 2025 est bâti sur une prévision de 0,7%. "La prévision de 0,7% partait d'un 0,1% au premier trimestre, affirme Éric Lombard. On est en ligne avec ce qui était prévu et elle donnait compte aussi des hausses de tarifs aux États-Unis d'Amérique. Donc aujourd'hui cette prévision est tenable". 

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