Le gouvernement a annoncé, mercredi 25 mai, une baisse de 0,6% du chômage pour le mois d'avril, soit une diminution de 20.000 demandeurs d'emploi. Pour Alain Duhamel, c'est effectivement un bon résultat, surtout quand cette baisse "concerne toutes les catégories, y compris les seniors". Cette diminution vient valider quelques politiques menées, comme l'incitation à l'embauche des PME. "Ça ne permet pas de dire que 'ça va bien', mais ce n'est pas absurde de dire que ça va mieux", estime l'éditorialiste.
Autre signe positif : le Fonds Monétaire International, qui ne croyait pas beaucoup à la croissance française, vient de réviser en catastrophe ses prévisions. "Ce n'est pas un miracle. La France est toujours malade, mais la maladie recule un petit peu", considère Alain Duhamel. Pour autant, ces signaux positifs n'atténueront pas le désamour des Français vis-à-vis de la loi Travail. En effet, ces signaux sont éclipsés par la pénurie d'essence dans l'Hexagone et les problèmes de transport. "En revanche, cela peut avoir un effet sur le camp réformiste - ceux qui veulent plus de souplesse dans l'économie - car ça va dans leur sens", note Alain Duhamel.
Pour François Hollande, cette baisse du chômage est "son préalable". "Il ne peut être candidat à l'élection présidentielle que si la courbe du chômage s'inverse. Or elle n'est pas exclue. Il est au pied de l'Himalaya, mais il a le droit de penser à essayer de tenter une ascension", conclut-il.
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