Cannabis : quand les politiques passent aux aveux
ÉCLAIRAGE - De Daniel Cohn-Bendit à Manuel Valls, ils ne sont pas nombreux à reconnaître avoir déjà fumé un joint.
Alors que la question de la revient régulièrement dans le débat politique français, ils ne sont pas nombreux à avoir avoué leur penchant, passé ou non, pour cette substance.
Manuel Valls a reconnu, mardi 21 janvier, avoir "peut-être" essayé "une fois" de fumer du cannabis, tout en réaffirmant immédiatement être "favorable à l'interdiction du cannabis".
Mais, à l'instar du ministre de l'Intérieur et du président des États-Unis avant lui, peu de responsables politiques reconnaissent avoir pris du cannabis. Et militer en faveur de la dépénalisation - c'est le cas d'Olivier Besancenot (NPA), Jean-Michel Baylet (PRG), Cécile Duflot (EELV), Vincent Peillon (PS), etc - ne signifie pas forcément avoir fumé (ou avouer d'avoir fumé).
Daniel Cohn-Bendit reconnaissait en juin 2012 avoir pris "'des petits gâteaux". L'eurodéputé réagissait alors aux propos de Cécile Duflot, lorsque la ministre prônait la dépénalisation.
C'est en 2012 également qu'un off nous apprenait que Jean-Louis Borloo s'était essayé à la fumette. Le livre Coups pour coups raconte que Nicolas Sarkozy, ne comprenant pas que "les
gens croient qu'avec Carla on fume des joints le soir", demande au président de l'UDI s'il a déjà tenté l'expérience. Réponse affirmative de l'intéressé, qui ajoute : "Le problème,
c'est que ça m'a fait dormir !" Le mégot a alors déclenché un début d'incendie dans son appartement. Un échec cuisant, donc.
