Après l'assaut final simultané des forces de l'ordre sur les deux théâtres des prises d'otages de Dammartin-en-Goële et de la Porte de Vincennes, l'heure est aux questions ce samedi 10 janvier : comment aurait-on pu éviter ces drames qui ont coûté la vie à 17 victimes innocentes ?
Pour l'ancien patron du Raid, Jean-Louis Fiamenghi, "Il est évident que dès l'instant où des drames surgissent on peut toujours dire qu'il y a des failles dans le suivi de ces personnes qui parlent faire le jihad. Les retours sont difficiles à contrôler, rappelle-t-il. Le contrôle à 100% ça n'existe que dans les films."
Jusqu'à maintenant, la menace pouvait paraître diffuse et là on a été confronté à la révélation de cette menace.
Jean-Louis Fiamenghi
"Le pire est à venir sûrement, probablement, reconnaît cet ancien du Raid. Mais la France était déjà menacée par ses positions à l'étranger. Jusqu'à maintenant, la menace pouvait paraître diffuse et là on a été confronté à la révélation de cette menace", affirme-t-il.
Jean-Louis Fiamenghi évoque pour le moment une priorité : "Tout le travail de la police va être d'identifier toutes les personnes liées au réseau" des trois terroristes décédés vendredi 9 janvier lors de l'intervention du Raid et du GIGN. À commencer par Hayat Boumeddiene, la compagne d'Amedy Coulibaly. "Elle a dû déposer Coulibaly pendant la prise d'otage, explique l'ancien patron du Raid. La police devrait rapidement la repérer."
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