Attentat à Nice : "Comment cela n'a-t-il pas été anticipé ?", s'insurge Christian Estrosi

Des familles, des enfants, des femmes et des hommes ont été les victimes de Mohamed Mondher Lahouaiej-Bouhlel, qui les a tués avec un camion de 19 tonnes, jeudi 14 juillet. L'enquête se concentre sur l'auteur de l'attentat qui a été abattu par les forces de l'ordre. Au micro de RTL, son père raconte que "il a passé des périodes difficiles. Je l'ai emmené chez un psychiatre, il a pris ses traitements et il a dit qu'il était atteint d'une maladie vraiment très grave". Selon un bilan provisoire, 84 personnes sont mortes, 202 sont blessées, dont 52 se trouvent en état d'urgence absolue. 

L'ancien maire de Nice, Christian Estrosi, dénonce une sécurité "scandaleusement" insuffisante lors de la fête nationale et souligne que la sécurité est la responsabilité du ministère de l'Intérieur et du gouvernement. À l'antenne de RTL, il appelle à ce que la loi "soit changée". "Ce ne sont pas les maires qui dirigent leurs policiers, ajoute-t-il. Comment peut-il forcer le barrage ? Comment cela n'a-t-il pas été anticipé ? Nous sommes en état d'urgence, on nous dit que nous sommes en guerre. On nous la dit trois fois, pour Charlie Hebdo, pour le Bataclan et à Nice. François Hollande a redit la même chose, à la virgule près", lors de sa visite à dans la ville meurtrie. 

Christian Estrosi souhaite la mise en place "de procédures pour tenir compte des modes opératoires que l'État islamique recommande. Dans leurs vidéos de propagande, dans des enregistrements audio, ce mode opératoire a été proposé et même déjà mis en oeuvre. Il faut que nos services soient organisés".