Les électeurs d'Asnières-sur-Seine, Clichy-la-Garenne et Puteaux peuvent noter ces deux nouvelles dates dans leurs tablettes. Ils retourneront aux urnes les dimanches 14 et 21 juin, après l'annulation par le Conseil d’État des élections municipales dans ces trois communes des Hauts-de-Seine en raison d'irrégularités, a annoncé la préfecture ce mercredi 13 mai. Ces dates, évoquées dès lundi, ont été validées par le ministère de l'Intérieur.
Le dépôt des candidatures pour le premier tour aura lieu du 22 au 28 mai en préfecture puis, en cas de second tour, les 15 et 16 juin. Coup d'envoi de la campagne le 1er juin.
Le Conseil d’État, qui statuait en appel, a annulé les élections municipales dans ces trois importantes villes des Hauts-de-Seine, où des délégations spéciales nommées par le préfet ont été installées mercredi pour expédier les affaires courantes.
À Clichy, dernière ville socialiste du département, le Conseil d’État a annulé les élections au motif que les mentions UMP-UDI-MoDem apposées sur les affiches et bulletins de la liste de Didier Schuller, arrivé troisième pour son retour en politique, ont "fait croire aux électeurs que cette liste bénéficiait de l'investiture de l'UMP et du MoDem", privant potentiellement de voix la liste de Rémi Muzeau arrivée deuxième.
Le socialiste Gilles Catoire, maire depuis 1985, a annoncé qu'il ne se représenterait pas afin de "passer le relais". Clichy, où les dernières élections s'étaient déroulées dans une ambiance délétère, pourrait basculer à droite. Gilles Catoire avait été réélu en 2014 avec 272 voix d'avance sur Rémi Muzeau dans une quadrangulaire.
Asnières, bastion de la droite conquis par le PS en 2008 et repris par l'UMP en 2014, pourrait à l'inverse rebasculer à gauche. Seules 70 voix séparaient l'actuel maire UMP Manuel Aeschlimann de son adversaire PS Sébastien Pietrasanta lors des dernières municipales, là aussi mouvementées. Le Conseil d’État a invalidé ces élections en raison de "pressions" à voter UMP aux abords de plusieurs bureaux de vote, sans toutefois établir l'implication de Manuel Aeschlimann.
À Puteaux, cossue commune UMP adossée à La Défense, l'enregistrement d'une liste divers droite avait été refusée au motif qu'un colistier était déjà inscrit, à son insu selon lui, sur une liste Bleu Marine, une "manoeuvre" qui "a faussé les résultats du scrutin". Les municipales s'y annoncent sans grand suspense, la maire Joëlle Ceccaldi-Raynaud ayant été réélue dès le premier tour l'an dernier.
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