Anne Hidalgo a apparemment mieux à faire que de se mêler des affaires courantes du Parti socialiste. Depuis près de deux ans, soit quelques mois après les élections municipales de 2014 qui l'ont placée à la tête de Paris, l'édile de la capitale ne participe plus aux réunions nationales du parti de la rue de Solférino, rapporte Le Figaro, dans son édition du lundi 19 décembre.
Ses communicants avancent son nouveau statut de "leader mondiale des maires les plus influents représentant ensemble 650 millions de citoyens et dont les territoires génèrent 25% du PIB mondial", pour expliquer cette désaffection. Paris se serait transformée en "ville monde". Pour autant, la première magistrate de Paris ne déserte pas complètement la scène de la politique nationale. En vue de l'élection présidentielle et avant cette échéance, la primaire de la gauche, Anne Hidalgo a décidé d'apporter son soutien à l'ancien ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon.
La maire de Paris a également pris parti en vue des législatives de 2017 et a subi un revers lors du vote des militants socialistes pour la désignation des candidats aux élections législatives à Paris, le 8 décembre 2016. Elle soutenait dans la XVIIIe circonscription de la capitale Afaf Gabelotaud, qui a été défaite face à la ministre Myriam El Khomri, ancienne conseillère d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, devenue rivale au sein du PS contre laquelle elle s'était ouvertement opposée notamment sur la question de la loi Travail.
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