Climat : "On a quatre ans pour inverser la tendance", estime Anne Hidalgo

Les maires des plus grandes villes du monde entendent bien agir pour lutter contre le réchauffement climatique. Près de 90 élus sont ainsi réunis à Mexico lors du sommet du Cities 40 présidé par Anne Hidalgo. La maire de Paris assure que "tous sont engagés pour ce défi majeur". "La transition énergétique, la révolution que nous devons conduire, tout cela est porteur de grandes possibilités notamment économiques", explique-t-elle au micro de RTL.

Selon l'édile, il est nécessaire que les maires bénéficient de plus de libertés. "Nous avons besoin que les maires aient plus capacité à accéder aux fonds verts mais aussi plus de capacités à mettre en œuvre ces actions car c'est une course contre le temps", lance-t-elle. Avant de poursuivre : "On a quatre ans pour faire en sorte d'inverser la tendance et ainsi faire le choix des énergies renouvelables et des modes de transports respectueux. Cette accélération, on doit la conduire dans les quatre ans qui viennent".

On a quatre ans pour faire en sorte d'inverser la tendance et ainsi faire le choix des énergies renouvelables

Anne Hidalgo

À Paris, Anne Hidalgo a déjà passé la seconde alors que les voitures diesel seront interdites dans la capitale dès 2020. "Demain, on va lancer une déclaration pour les grandes villes qui s'engagent à interdire le diesel à partir de 2025 pour la plupart. Mais Tokyo, ça fait déjà plus de 20 ans. Cela ne peut plus fonctionner comme cela, il y a une urgence climatique", déplore-t-elle.

Autre mesure engagée par la maire de Paris ? La piétonnisation des voies sur berge qui entraîne une forte contestation. Pas de quoi faire reculer l'élue parisienne qui pointe du doigt un lourd bilan humain. Chaque année, 2.500 morts prématurés sont recensés à Paris, 6.500 à l'échelle de la métropole et 48.000 au niveau national.

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