Sécurité, gestion des bagages, des placements ? La polyvalence d'Alexandre Benalla continue d'interroger. L'ex-chargé de mission à l'Élysée, mis en examen, notamment pour des violences perpétrées le 1er mai dernier, était présent, entre autres manifestations, dans le bus qui a conduit les Bleus de l'Arc de Triomphe au palais de l'Élysée, lundi 16 juillet. Sur cette question, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux et le secrétaire d'État Christophe Castaner n'avaient pas tout à fait la même version lundi matin.
Après cinq jours de polémique consécutive aux révélations du Monde, les membres de la majorité ont occupé les matinales nationales ce lundi 23 juillet pour tenter de contrer les nombreuses critiques dont ils font l'objet au sujet de l'affaire Benalla. Invité de RTL, Benjamin Griveaux a justifié la présence du chargé de mission dans le bus des Bleus avec difficulté. "Apparemment il était chargé des sujets de placement", a-t-il déclaré sur notre antenne avec beaucoup de précaution.
"Vous avez, à l'Élysée, plus d'un millier de personnes qui travaillent. Si vous pensez que je suis en capacité de vous dire quelles sont les tâches de chacun (...), si vous considérez que c'est une tâche essentielle auprès du président de la République, sans doute imaginez-vous mal la manière dont on travaille autour du président de la République", s'est défendu le porte-parole du gouvernement.
J'ai entendu dire qu'il était en charge de la logistique, notamment des bagages
Christophe Castaner, secrétaire d'État
Sur BFM TV autre son de cloche : le secrétaire d'État en charge des Relations avec le Parlement, Christophe Castaner, a évoqué un motif différent. "Il a des fonctions de logistique sur lesquelles il travaille. (...) J'ai entendu dire qu'il était en charge de la logistique, notamment des bagages", a-t-il affirmé, évoquant lui aussi une distance avec le mis en cause ne lui permettant pas de connaître son rôle exact.
"Je ne suis pas l'employeur et je ne sais pas quelles étaient ses missions", a argué Christophe Castaner. L'employeur, qui n'est autre que l'Élysée, n'a, lui, pas encore officiellement pris la parole.
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