Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, a donné le 6 décembre à Doha une conférence rémunérée à l'invitation d'une banque du Qatar. Il en a le droit. Rien ne l'interdit.
Ce n'est pas dans nos traditions ni dans nos mœurs. On sait, par exemple, qu'il y a un business des anciens dirigeants anglo-saxons. Bill Clinton et Tony Blair vivent de ces colloques et autres conventions à travers le monde. Souvenez-vous de la venue de Bill Clinton en 2002 pour participer à une convention pour Monoprix.
La grande différence, c'est que Clinton et Blair ne sont pas candidats à un retour en politique. Ils sont passés à autre chose, ils ont changé de métier. Nicolas Sarkozy, lui, est non seulement redevenu président de l'UMP, mais il est candidat à la primaire pour l'élection présidentielle.
Même s'il avait prévenu qu'il ne renoncerait pas à ces conférences, on aurait pu penser que finalement en revenant à l'UMP, il soit patron du parti à plein temps.
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