Affaire Bygmalion : la délicate journée de l'UMP

DÉCRYPTAGE - De la plainte de Pierre Lellouche contre son parti aux aveux de Jérôme Lavrilleux, l'UMP est frappée de plein fouet par cette affaire de fausses factures.

Pierre Lellouche, député UMP et conseiller de Paris, le 22 septembre 2013.

Crédit : AFP / Kenzo Tribouillard

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C'est un psychodrame en trois actes qui s'est joué lundi 26 mai pour l'UMP dans le cadre de l'affaire Bygmalion. Il est onze heures lorsque Pierre Lellouche décide de porter plainte contre son parti. En cause, l'utilisation de son nom pour justifier de factures dont il dit ignorer l'existence.

"C'est une affaire grave car on a volé mon nom et qu'on l'a accolé à quelque chose de très probablement de nature frauduleuse", explique-t-il. Réponse de Bygmalion, à 17 heures, par la voix de son avocat. "Bygmalion n'est jamais intervenue dans le cadre de ces conventions (...) il s'agit donc bien de fausses factures".

Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy

L'épilogue intervient à 19h30, sur BFMTV. Jérôme Lavrilleux, responsable logistique de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, avoue être le responsable de cette fraude. "J'ai commis cette erreur. Je préférerais être planqué plutôt que de venir à la télé", dit-il, des larmes dans la voix.

Un deuxième volet est en préparation et démarrera dès ce mardi 27 mai par la réunion du bureau politique de l'UMP à 8h30.