Présent à la COP22 à Marrakech, Laurent Fabius est revenu sur les enjeux de cette conférence sur le climat, dans la continuité de celle qui s'était tenue en 2015 à Paris. "Le rôle de Marrakech c'est de passer de la définition de l'accord à son application concrète", soutient le président du Conseil constitutionnel, mettant en avant la position des États-Unis, qui est "un grand point d'interrogation" qui se ressent à travers "toutes les conversations que j'ai eues avec mes anciens homologues".
Pendant la campagne présidentielle américaine, Donald Trump avait qualifié le réchauffement climatique de "canular" et soutenu qu'il s'agissait d'une invention des Chinois contre les Américains. "L'idée, c'est d'arriver à faire partager à Donald Trump les connaissances scientifiques qui sont maintenant établies et faire en sorte que sa politique ne soit pas exactement celle qu'il a annoncée", défend Laurent Fabius, appelant les États-Unis à une forme de réalisme "parce que l'affaire climatique [...] ça concerne le monde entier". Près de 180 dirigeants du monde entier, dont François Hollande, sont réunis à Marrakech et ont pour objectif de mettre en oeuvre l'accord sur le climat, conclu à Paris en 2015.
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