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"200 millions d'euros" : la dissolution a un coût politique, mais aussi un coût important pour les finances publiques
Emmanuel Macron va-t-il dissoudre à nouveau l'Assemblée nationale pour sortir du blocage institutionnel en France ? Entre les frais à rembourser aux candidats aux législatives anticipées, le plan social à l'Assemblée nationale et quelques postes, la dissolution a un coût non négligeable.
Le député Charles de Courson, à l'Assemblée le 24 octobre 2022
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
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La situation politique paraît complètement bloquée, s'oriente-t-on vers une dissolution ? Emmanuel Macron a donné quarante-huit heures à Sébastien Lecornu pour trouver une issue à la crise, assurant qu’il prendrait "ses responsabilités" en cas d’échec.
Pourtant, une dissolution a un certain coût, notamment financier, comme l'a expliqué ce mercredi 8 octobre sur RTL Charles de Courson. L'ancien rapporteur général du Budget avait évalué l'organisation des élections législatives, dans un rapport parlementaire de novembre 2024, à 200 millions d'euros, lors de la dernière dissolution.
"Cela comporte à hauteur de 171,5 millions, le remboursement forfaitaire des dépenses des candidats retracées dans les comptes de campagne. Il y a aussi le remboursement des frais d'impression de la propagande électorale des candidats, la mise sous pli et l'acheminement des circulaires, ce qu'on appelle les professions de foi, ainsi que les bulletins de vote des candidats, explique Charles de Courson. Il y a une deuxième dépense, c'est le licenciement de tous les collaborateurs, de tous les députés et tous les groupes politiques. Cela a coûté, la dernière fois, 28,5 millions. Cela fait pile 200 millions", a-t-il précisé.
L'ancien rapporteur général du Budget ajoute enfin : "200 millions par rapport à 500 milliards de dépenses publiques, ça rajoute 200 millions. Mais ce n'est pas ça qui explique l'énorme déficit et la dérive du déficit public".
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