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Ces athlètes qui ont défendu des causes
C'est aujourd'hui la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix, qui consacre l'importance du rôle du sport pour créer des ponts entre les nations. Des athlètes ont profité de leur aura pour défendre des causes, sans être forcément bien reçus.
Tommie Smith et John Carlos sur le podium du 200m à Mexico, en 1968
Crédit : EPU / AFP
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Aux JO de Mexico en 1968, le poing levé de deux athlètes Afro-Américains
En 1968, Mexico accueille les Jeux olympiques. L'Américain Tommie Smith vient de gagner le 200 mètres. Sur le podium au côté de l'athlète John Carlos, les deux Afro-Américains lèvent leurs poings pour protester contre les inégalités raciales. Un geste instauré par "le mouvement du Black power", explique le journaliste Jean Bobet pour RTL.
Tommie Smith est en réalité membre de l'Olympic Project for Human Rights, qui propose un boycott tant que les droits des afro-américains ne seront pas respectés. De leur podium ce 17 octobre 1968, la foule leur répond par des applaudissements et des sifflets. Tommie Smith et John Carlos sont exclus à vie des Jeux par le CIO.
La Coupe du monde de rugby en 1995, symbole de la lutte contre l'Apartheid
En 1995, l'Afrique du Sud remporte la Coupe du monde de rugby, une victoire qui apparaît comme un symbole contre l'Apartheid. On croit alors en la nation arc-en-ciel, selon les mots prononcés l'archevêque Desmond Tutu, prix Nobel de la paix, qui évoque une Rainbow Nation.
La nation arc-en-ciel espère une société multiraciale, apaisée et tolérante. C'est aussi une référence à l’arc-en-ciel, symbole biblique de l’alliance entre Dieu et son peuple. Le rêve de la fin de l’Apartheid semble s’incarner dans cette victoire au rugby.
Une équipe de hockey un peu spéciale participe aux JO d’hiver en Chine en 2018
En 2018, les deux Corées font le choix de présenter une seule équipe, composée d’athlètes des deux nations de la péninsule. Là aussi, certains y voient un rêve, celui d’une Corée réunifiée.
Mais en Corée du Sud, des sentiments anti Corée du Nord sont ravivés et dans le village olympique, les deux équipes ne partagent pas le même logement.
La question des sportifs russes aux JO 2024
La question du mélange entre sport et diplomatie est remise sur la table tout particulièrement en ce moment avec le questionnement autour des JO 2024 et le bannissement ou non des athlètes russes.
Le CIO a d'ors et déjà affirmé que les athlètes russes et biélorusses devront ne pas avoir "activement soutenu la guerre en Ukraine".
