La grande majorité des nappes phréatiques affiche un niveau anormalement bas, selon le dernier rapport du Bureau des recherches géologiques et minières. Conséquence de l'été dernier, particulièrement sec, et surtout d'une grande période sans pluie cet hiver. Dans l'état actuel des nappes souterraines, seul un début de printemps très pluvieux pourrait nous rapprocher de la norme.
Il faudrait que les précipitations dépassent, parfois de beaucoup, les normales de saison. Or, selon Météo France, aucun scénario n'est privilégié pour l'instant, ni celui de pluies abondantes, ni celui d'un printemps sec.
En revanche, ce qui se profile de plus en plus, c'est un printemps plus chaud que d'habitude. Météo France estime qu'il y a 50% de chances que les températures dépassent les normales. En conséquence, la végétation pousserait plus tôt, et priverait les nappes d'une bonne partie de l'eau.
Un déficit de pluie ainsi qu'un printemps chaud signifieraient non seulement des conflits autour des utilisations de l'eau. Mais aussi que ces conflits surviendraient avant même le début de l'été.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.