L'orage d'une violence rare qui s'est abattu samedi 15 juin dans la région Auvergne Rhône-Alpes a fait de nombreux dégâts et notamment à Romans-sur-Isère, dans le département de la Drôme, qui panse ses plaies deux jours après.
La maire de la commune, Marie-Hélène Thoraval, estime que c'est un miracle qu'il n'y ait eu aucune victime ni aucun blessé lourd : "Je pense que c'est vraiment l'expression qui convient. Quand on regarde la violence de ce phénomène, les vents, la taille des grêlons ou des morceaux de glace qui sont tombés, cela relève effectivement du miracle qu'on seulement que quelques blessés légers".
Des conditions météorologiques dantesques et rarissimes dans cette région de France comme le souligne l'élue : "Je n'avais jamais vu ça et de mémoire, à Romans-sur-Isère, personne n'a vu une telle violence et un tel acharnement sur un temps extrêmement court".
Les pompiers se sont déplacés à 600 reprises dans cette commune et dans ses alentours, particulièrement touchés : "On a une vision générale des dégâts. La première journée était destinée aux secours des personnes et la deuxième aux opérations de nettoyage qui permettaient une sécurisation des déplacements pour les piétons et les automobilistes. Maintenant il faut évaluer les dégâts sur l'ensemble des bâtiments publics et des véhicules et habitations des particuliers".
Si aucune victime n'est à déplorer, la grêle qui s'est abattue fragilise le travail de certains. C'est le cas d'Alexandre Morin, un arboriculteur qui a tout perdu : "Il faut entre trois et quatre ans pour avoir un fruit et si on arrache tout, il faut attendre le même laps de temps pour le récupérer. Tous les salariés employés pour les récoltes vont être au chômage, c'est toute une économie qui est mise à mal aujourd'hui à cause de six minutes de grêle".
Marie-Hélène Thoraval mesure les conséquences pour certains de ses habitants : "Pour les vignerons et les arboriculteurs, c'est le plan lui-même qui a été touché avec un cycle de vie qui n'a rien à voir avec un produit maraîcher. C'est une catastrophe dont ils vont subir les conséquences sur plusieurs années".
Didier Guillaume, le ministre de l'Agriculture, est venu sur place dimanche pour constater les ravages de cette catastrophe naturelle. Selon leur maire, ces agriculteurs auront également "besoin de leurs propres syndicats pour travailler ensemble à cette reconstruction" mais "certains auront plus de facilité que d'autres".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte