Milton, Hélène : pourquoi y a-t-il de plus en plus d'ouragans ?
Milton, Hélène, Debby, les ouragans s'enchaînent aux États-Unis depuis le mois de juin et ils sont de plus en plus nombreux et destructeurs. Une évolution que l'on doit au réchauffement climatique.
L'État de Floride a été touché de plein fouet par l'ouragan Milton, dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 octobre. Classé en catégorie 3 lorsqu'il a abordé la côte ouest de la Floride, la tempête a été rétrogradée en catégorie 1 en traversant l'État, a annoncé ce jeudi, le National Hurricane Center (NHC).
Pour le moment, quatre morts sont à déplorer et 3 millions de foyers ont été privés d'électricité. Deux semaines plus tôt, l'ouragan Hélène avait déjà frappé la Floride, entraînant des inondations et plus 200 morts. Au mois de mai, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) avait déjà alerté sur le caractère "extraordinaire" de cette saison des ouragans.
Depuis le mois de juin, on compte déjà treize tempêtes et neuf ouragans. La saison des ouragans devrait prendre fin autour du mois de novembre, lorsque les températures baisseront.
La hausse des températures et du niveau de l'eau
Ces prochaines années, on pourra observer une augmentation du nombre d'ouragans, mais également de leur force, en raison du réchauffement climatique. Les ouragans se forment et s'intensifient toujours au-dessus des eaux chaudes, c'est la raison pour laquelle beaucoup d'entre eux naissent dans le golfe du Mexique qui enregistre régulièrement des records de températures, qui dépassent les 26,5°C.
L'élévation du niveau de la mer, résultant de la fonte des glaciers, aggrave aussi l'impact des tempêtes, puisque les inondations des côtes sont de plus en plus destructrices. L'augmentation du nombre d'ouragans et leur intensité sont donc largement attribués à l'influence humaine sur le climat.
