En ce début d'année 2023, le niveau des nappes phréatiques n'a jamais été aussi bas dans certaines régions, notamment autour de Nice. Il est très bas dans les vallées du Rhône, de la Saône, dans le centre ouest... En somme, les niveaux sont plus bas que l'an dernier à la même époque dans les deux tiers du pays.
Plus inquiétant encore, les niveaux des nappes phréatiques ont tellement baissé depuis février que ce qui tombe aujourd'hui n'arrive pas à reconstituer nos réserves. Et il faudrait des pluies exceptionnelles dans les semaines qui viennent pour aborder plus sereinement l'été prochain.
"Il pleut effectivement, mais il ne pleut pas plus que la normale, on est même plutôt en déficit pluviométrique. Donc si le même été se produit en 2023, nous aurons beaucoup plus de difficultés à maintenir une alimentation en eau potable issue des nappes souterraines et nous serons dans une situation assez inquiétante", explique Pierre Panet, ingénieur hydrologue au bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). L'été prochain pourrait ainsi être pire que celui que l'on vient de passer.
Seule touche d'optimiste : la période où les nappes se rechargent s'étend jusqu'en avril, nous avons ainsi encore un peu de temps, mais il faudrait qu'il pleuve beaucoup plus que la normale.
Cela signifie qu'il faut dès à présent faire attention à notre usage de l'eau. Il ne faudrait d'ailleurs jamais arrêter puisque nous enchaînons les sécheresses depuis plusieurs années et que nous nous apercevons d'une année sur l'autre que plus, nous avons été économes l'hiver, moins l'été est difficile.
Économie - C'est un niveau qu'il n'avait plus atteint depuis 13 ans. Le taux du Livret A va passer de 2 à 3 % le 1er février prochain. Une conséquence directe de l'inflation.
Fait divers - Est-ce un jeu qui a mal