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La couche d'ozone guérit, ses "trous" se résorbent
La couche d'ozone se rétablit progressivement grâce aux efforts mondiaux pour éliminer les substances nocives
Évolution de la couche d'ozone entre 2021 et 2024
Crédit : Organisation Météorologique Mondiale
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"Aujourd'hui, la couche d'ozone guérit". Ce sont les mots du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué publiée hier par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM). A tel point que le niveau de la couche d’ozone devrait retrouver son niveau des années 1980 d’ici à 25 ans.
L’année dernière, le trou dans la couche d'ozone au-dessus de l'Antarctique a atteint un niveau inférieur à la moyenne établie sur la période 1990-2020. C'est surtout dû à des conditions atmosphériques, donc naturelles. Mais cette tendance à la résorption constatée depuis plusieurs années, est aussi la conséquence des politiques environnementales mises en place au niveau mondial.
Depuis les années 70, la couche d'ozone ne cessait de s’amincir voire présentait des trous de plus en plus importants notamment aux pôles. En 1987 est signé le Protocole de Montréal, 198 pays l'ont depuis ratifié. Ce dernier vise à éliminer les chlorofluorocarbones -les CFC- présents dans les aérosols type laque à cheveux, les réfrigérateurs, les climatisations, les mousses à incendie, etc.*
Les trous de la couche d'ozone finiront par disparaître
Ca a fonctionné puisque 99% des CFC ont été éliminés. Et si les Etats continuent sur cette lancée, l’OMM table même pour une disparition des trous de la couche d’ozone avant la fin du siècle. La couche d’ozone est une couche protectrice de la stratosphère, au-dessus de 25km, qui empêche les ultra-violets du soleil de nous brûler. Mais également que la chaleur provenant de la Terre ne s’échappe complètement, permettant ainsi d’avoir une température viable.
