Le problème du changement climatique est "vraiment très sérieux" et appelle une solution "globale". Pour le PDG de Veolia Environnement, il faut croire au sommet planétaire qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 15 décembre 2015.
Pour lui, l'objectif est clair : parvenir à diminuer les émissions de carbone grâce à un mécanisme politique et économique qui incite les émetteurs à diminuer leur consommation. "Le coût de la pollution doit avoir un coût supérieur à celui de la dépollution." résume Antoine Frérot, vantant le principe du pollueur-payeur qui a "fait ses preuves", qui est avant tout réciproque : "Qui pollue paye, et qui dépollue est aidé". Il plaide non pas pour une taxe, mais pour une véritable redevance versée pour services rendus à l'environnement et à la planète.
Pour montrer la marche à suivre, Antoine Frérot cite le cas de la pollution de l'eau par les industriels en France : une question "réglée en 50 ans" se félicite t-il, prenant l'exemple des poissons de la Seine, dont le nombre d'espèces vivant dans le fleuve est passé de 3 à 49. "Ce qu'on a été capables de faire avec l'eau, on peut le faire avec les émissions de carbone" a t-il ajouté.
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