Bruno Le Maire conteste fortement la réforme du collège, portée par la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem. Le député de l'Eure a lancé une pétition pour dire "non" à la réforme. L'ancien candidat à la présidence de l'UMP a souligné les propos tenus par l'ancien ministre de l'Éducation, Vincent Peillon, sur RTL et par Manuel Valls dans une tribune publiée dans Libération. "Comme la réforme prenait l'eau, l'opération 'sauvons le soldat sauvons Najat Vallaud-Belkacem' a été engagée", souligne-t-il.
Il estime que le collège doit être "profondément" changé et souhaite en faire "un collège qui reconnaisse l'intelligence et les talents de chacun avec une diversification des parcours". Il rappelle ainsi que l'objectif du primaire est que "les élèves maîtrisent la langue française et les mathématiques (…) L'apprentissage du français est une priorité absolue. Dès la maternelle, vous avez des enfants qui maîtrisent un certain nombre de mots de vocabulaire. C'est une injustice fondamentale".
Il faut mettre fin à une école du tri pour aller vers une école de choix
Bruno Le Maire
Bruno Le Maire estime que l'objectif est de "maîtriser des bases fondamentales, bien maîtriser une langue étrangère et faire des options pour que chaque enfant révèle son talent". Le collège doit permettre à "chaque enfant de réaliser son talent. Il faut mettre fin à une école du tri pour aller vers une école de choix", martèle-t-il.
Soucieux de critiquer le fond du projet plutôt que la ministre, Bruno Le Maire insiste sur l'importance de "mettre sur la table, projet contre projet". Il estime que son rôle est de "dénoncer une réforme qui va mener à plus d'injustice et qui sera plus inefficace". Mon rôle est de faire des propositions".
Concernant la suppression des classes bilangues, Bruno Le Maire déclare : "Je ne vois pas en quoi on défend l'allemand, en supprimant ces classes. Je veux que dans notre société, on défende les talents. C'est l'enjeu de cette réforme du collège. Notre rôle d'opposant n'est pas d'attaquer la ministre mais de dire que cette réforme n'est pas bonne. Je propose un choix audacieux avec la diversification des parcours".
Bruno Le Maire reconnaît cependant que "tout n'est pas à rejeter. Je pense que c'est bien de donner plus d'autonomie aux professeurs". Il estime que "tout le monde n'a pas vocation à aller vers le baccalauréat ou à l'université. Ne nous étonnons pas qu'un jeune sur quatre soit au chômage (...) J'assume le fait de dire que tous les enfants sont pas forcément faits pour avoir deux langues vivantes dès la 5e".
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