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Ce qu'il faut savoir sur les coefficients de marée
La tempête Pierrick, associée à de forts coefficients de marée, engendre un risque de vagues-submersion sur de nombreuses côtes. Que signifient ces coefficients et qui les calcule ?
La voiture d'une famille de touristes s'est retrouvée piégée par la marée montante en direction de l'Île Madame en Charente-Maritime.
Crédit : Page Facebook Dragon 17 Sécurité civile
Avec des coefficients de 112 et 113, ce mardi 8 avril est une journée de grandes marées. L’échelle des coefficients va de 50 à 120 et l'on parle de grandes marées à partir de 100. Ce chiffre, obtenu après un calcul complexe, donne une idée de l’amplitude de la marée, c'est-à-dire la différence entre la hauteur de l’eau au moment de la pleine mer et celle pendant la basse mer. Plus ce chiffre est grand, plus la marée est importante.
L’organisme qui le calcule est le SHOM, le Service hydrographique et océanographique de la Marine. Il s'agit d'un établissement public dépendant du ministère des armées. Le calcul du coefficient de marée se fait au moment de chaque pleine mer et seulement à Brest qui est la référence nationale. Il est donc le même pour toutes les côtes. La différence est que la pleine mer n'arrive pas au même moment puisqu'elle dépend de la vitesse de propagation de l’onde de marée. Par exemple, ce mardi, le coefficient 112 à pleine mer à Brest était à 6h15, elle n’est arrivé à Saint-Malo qu’à 8h30, et à Dunkerque à 14h !
