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Antarctique : la superficie de la banquise au plus bas
L'été austral est terminé et avec lui la fonte de la banquise antarctique. 2024 est la 3è année consécutive sous les deux millions de kilomètres carré, un record.
Les glaces de l'Antarctique, photographiées par la NASA
Crédit : Chris LARSEN / NASA / AFP
1,98 million de km2, c'est la superficie de la banquise en Antarctique à son plus bas niveau. C'était le 20 février, à la fin de l'été austral (hémisphère sud). Depuis, elle se reforme. Pour la troisième fois depuis le début des mesures en 1979, son étendue est en dessous des deux millions de kilomètres-carré. Ça n’est arrivé que trois fois, et c'était ces trois dernières années : étés 2024, 2023 (qui est le record avec 1,79 km2) et 2022.
Selon les chiffres du National Snow and Ice Data Center (NSIDC), qui étudie les calottes glaciaires, en moyenne, la banquise de l’Antarctique devrait avoir un million de kilomètres-carré de plus, c’est l’équivalent de l’Allemagne et de la France réunies.
Et moins de banquise, ce sont des océans qui se réchauffent. Le blanc réfléchit les rayons du soleil. Plus la banquise - qui est blanche - est importante, plus la chaleur du soleil est rejetée dans l’atmosphère. Moins il y a de banquise, plus c’est l’océan qui emmagasine cette chaleur.
La hausse des températures - de l’air comme de l’océan - n’est pas la seule responsable de la fonte de la banquise. Il y a aussi les incendies présents sur les autres continents. Les cendres des feux se déposent et assombrissent la surface de la neige. La banquise est moins blanche, les rayons du soleil, au lieu d’être réfléchis dans l’atmosphère, sont absorbés par la calotte glaciaire, qui fond plus vite.
