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Le maire de Paris ne peut pas modifier la vitesse sur le périphérique
DÉCRYPTAGE - Modifier la vitesse de circulation sur le périphérique ne relève pas des pouvoirs du maire de Paris, mais du ministre de l'Intérieur. NKM ne pourra donc pas décider toute seule de revenir à 80km/h si elle était élue.
Nathalie Kosciusko-Morizet, invitée de RTL, lundi 6 janvier 2014
Crédit : Damien Rigondeaud / RTL.fr
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Si la vitesse de la circulation sur le périphérique parisien constitue un enjeu électoral pour les municipales du mois de mars, la décision de l'augmenter ou de l'abaisser relève du seul ministère de l'Intérieur et non pas du maire de la capitale.
Nathalie Kosciusko-Morizet qui a annoncé ce matin sur RTL qu'elle reviendrait "a priori" sur la nouvelle limitation à 70km/h prévue à partir du 10 janvier, devra donc au préalable convaincre la place Beauvau de la justesse de cette décision.
La vitesse fixée par le code de la route
La limitation de la vitesse du périphérique est en effet fixée par l'article 413-3 du code de la route et constitue à ce titre une dérogation à la vitesse en agglomération plafonnée à 50km/h.
C'est donc uniquement un décret du ministre de l'Intérieur, après consultation du Groupe interministériel permanent de la sécurité routière (GIPSR) qui permet de modifier cette limitation de vitesse. "Un avis favorable a été donné par ce dernier au projet de décret abaissant la vitesse à 70km/h, le 19 septembre 2013", indique le site internet de la Ville de Paris.
Manuel Valls a fait savoir dès juillet 2013 qu'il était favorable à cette mesure. Le décret entre en vigueur le 10 janvier. Les automobilistes disposent ensuite d'une semaine pour s'habituer à la nouvelle vitesse avant de se faire verbaliser.
