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La prison de Réau en Seine-et-Marne bloquée par une centaine de surveillants

Un blocage partiel de la prison de Réau (Seine-et-Marne) a débuté ce mercredi. Une centaine de surveillants protestent contre une série d'agressions et demandent plus d'effectifs sur le site.

Photo de la prison de Reau, le 24 septembre 2013. (illustration)
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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La prison de Réau (Seine-et-Marne) est bloquée mercredi 12 mars par une centaine de surveillants qui protestent contre une série d'agressions et demandent plus d'effectifs sur le site, a-t-on appris de sources syndicales. "Tout le site est sous contrôle: on bloque depuis 5h le service national de transfert et l'entrée de l'établissement", a déclaré à l'AFP Gérard Ferjul, secrétaire régional adjoint de l'Ufap/Unsa judiciaire Paris, affirmant qu'environ 80 surveillants participaient au blocage vers 7h30.

"Il y a quand même des gens qui rentrent, c'est un blocage partiel", a toutefois nuancé le secrétaire local de FO Yohann Verschelle, évoquant pour sa part 150 surveillants mobilisés et une intervention des CRS pour les déloger de l'entrée du bâtiment. Cette action intersyndicale, à l'initiative des syndicats FO, Ufap/Unsa judiciaire et CFDT, vise à lutter contre la "recrudescence d'agressions" notamment par des détenus difficiles "qui ne peuvent pas être placés en quartier disciplinaire car ils se déclarent suicidaires", a expliqué Gérard Ferjul.

Un seau d'urine jeté à la figure


Dans cette prison de 600 détenus qui "n'est pourtant pas en surpopulation, avec un taux de 88%", un surveillant a récemment eu un seau d'urine jeté à la figure et un autre s'est fait casser la main, a-t-il rapporté. Les trois syndicats demandent 30% d'effectifs supplémentaires, car selon eux, les 150 surveillants en poste sont régulièrement appelés à travailler douze heures de suite au lieu des six prévues. "On demande le transfert de quatre ou cinq individus qui posent problème", a ajouté Gérard Ferjul. Ce centre de détention de dernière génération a été ouvert en 2011 et compte certains détenus considérés comme très dangereux par l'administration pénitentiaire.

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