Un directeur d'école primaire à Villefontaine (Isère) a été mis en garde à vue pour des viols d'élèves du cours préparatoire. L'homme de 45 ans, déjà condamné pour pédopornographie en 2008, est passé aux aveux hier. Il devrait être présenté à un juge d'instruction grenoblois mercredi matin en vue d'une probable mise en examen.
Bernard Lejeune,
directeur adjoint du cabinet de la ministre de l'Éducation Najat
Vallaud-Belkacem, n'a pas d'explication sur ce dysfonctionnement. Comment
peut-on expliquer que l'enseignant ait pu continuer à exercer malgré
sa première condamnation ?
Céline Parisot,
secrétaire générale de l'Union syndicale des magistrats, explique
que les condamnations pénales ne sont pas communiquées aux
employeurs des personnes condamnées. Par contre, elles sont
inscrites dans un fichier judiciaire national automatisé. Ce fichier
est consultable lors de l'embauche et lors de l'affectation.
Cependant, cette
consultation n'est pas obligatoire. Martine Brousse, présidente de
la Voix de l'Enfant, demande donc que, pour les embauches, il y soit
systématiquement possible qu'on demande le casier judiciaire d'un
candidat, dans lequel figure ce type de condamnation.
L'Éducation nationale, qui est une des plus grandes institutions de France, peut parfaitement avoir accès au casier judiciaire d'une personne.
Martine Brousse, présidente de la Voix de l'Enfant
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