Deux policiers ont été mis en examen pour viol en réunion dimanche 27 avril, après la plainte d'une touriste canadienne qui les accuse de l'avoir violée dans les locaux de la BRI où elle les avait suivis après une soirée arrosée.
Des enquêtes disciplinaires ont également été engagées par l'IGPN, la police des polices, rappelle le ministère de l'Intérieur. Car "quelles que soient les suites judiciaires il y a déjà des manquements graves aux règles déontologiques" explique à RTL Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur.
C’est un choc pour toute l'institution policière
Pierre-Henri Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur
Le ministère prend cette affaire très au sérieux. "C’est un choc pour toute l'institution policière et c'est un choc également pour le ministère de l'Intérieur, car l'image de la police est salie", estime, très remonté, Pierre-Henry Brandet.
"Les allégations portent gravement atteinte à l'honneur de la police nationale et à la réputation des fonctionnaires de police. Si ces faits sont avérés ce sont des faits extrêmement graves et les sanctions seront évidemment exemplaires si elles doivent être prises", ajoute-t-il.
Les deux hommes nient les faits même si l'un d'eux a reconnu avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante. Ils sont également soupçonnés d'avoir fait disparaître les bas et les lunettes de la jeune femme, selon une source proche de l'enquête. Le ministère espère que la justice fera toute la lumière sur cette affaire.
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