1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. Vendin-le-Vieil : pourquoi les gardiens veulent boycotter la visite de Belloubet?
1 min de lecture

Vendin-le-Vieil : pourquoi les gardiens veulent boycotter la visite de Belloubet?

REPLAY - Les gardiens de la prison de Vendin-le-Vieil menacent de boycotter la visite de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet mardi 16 janvier, pour protester contre leurs conditions de travail.

Un gardien de prison à Agen, (photo d'illustration).
Un gardien de prison à Agen, (photo d'illustration).
Crédit : AFP / MEHDI FEDOUACH
Vendin-le-Vieil : pourquoi les gardiens veulent boycotter la visite de Belloubet?
00:00:59
Maxime Wolff & La rédaction numérique de RTL
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

La grogne monte dans les prisons après l'agression jeudi 11 janvier de trois gardiens par un islamiste allemand, au centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil. Lundi 15 janvier, un mouvement de grève est prévu dans toute la France pour dénoncer le "laxisme" des autorités. Mais mardi 16 janvier, les gardiens de Vendin-le-Vieil menacent de boycotter la visite de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet.

"Notre première revendication, c'était le départ du directeur en raison de ses nombreuses erreurs au cours de ces trois dernières années. Il est dangereux, incapable, il perd pied. Il a ôté les procédures d'équipement qui auraient pu éviter cette agression. Il faut qu'il bouge, on n'en veut plus", gronde au micro de RTL, Grégory Stremczek, membre du syndicat Ufap-Unsa Justice de la prison.

Au centre des revendications également, le manque de moyens. "On garde des gens qui ont commis des actes de terrorisme, il nous faut au moins des moyens matériels, comme un casque et un bouclier. Sauf que le directeur a jugé bon d'ôter ces protections pour les agents", regrette le syndicaliste.

S'il le faut, il faudra qu'elle nous passe sur le corps. Le gouvernement doit nous écouter

Grégory Stremczek, membre du syndicat Ufap-Unsa Justice

Des conditions de travail qui se détériorent et inquiètent les gardiens. "Comment va-t-on faire à l'avenir ? Ce n'est que le début. Il y a tous les combattants qui vont revenir de Syrie. Donc mardi on va accueillir la ministre et Garde des Sceaux pour lui bloquer l'accès. S'il le faut, il faudra qu'elle nous passe sur le corps. Le gouvernement doit nous écouter, on ne lâchera pas", martèle Grégory Stremczek.

La rédaction vous recommande
À lire aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien