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Une collecte et une pétition pour aider Jacqueline Sauvage

La femme a été condamnée à 10 ans de prison pour le meurtre de son mari, qui la battait et qui violait leurs trois filles.

La balance de la justice (illustration).
La balance de la justice (illustration).
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
Eleanor Douet
Eléanor Douet

En 2012, après 47 ans d'enfer conjugal, rythmé par des violences répétées et des abus sexuels sur elle et ses filles, Jacqueline Sauvage, 68 ans, avait abattu son mari. Sa condamnation à dix ans de prison pour avoir tué son mari de trois coups de fusil dans le dos en 2012 a été confirmée en appel par la cour d'assises de Blois début décembre. Depuis, les internautes se mobilisent en masse pour réclamer la grâce présidentielle pour cette ancienne femme battue qu'ils jugent victime d'une injustice. 

Une pétition baptisée "François Hollande, accordez la grâce présidentielle à Jacqueline Sauvage", mise en ligne sur le site change.org, a récolté plus de 85.000 signatures en l'espace de huit jours. Un rassemblement en soutien à Jacqueline Sauvage est également prévu samedi 12 décembre place du Châtelet. De son côté, l'association féministe Les Dé-chaînées a initié une collecte d'argent pour aider Jacqueline Sauvage en prison. "Nous accueillons avec tristesse, regret et rage la décision de la cour d'appel. Nous ne changerons pas le cours de l’histoire de Jacqueline Sauvage avec une pétition. Mais nous pouvons rendre son incarcération un peu moins dure en lui permettant de cantiner sans peine", explique l'association. Plus de 10.000 euros ont déjà été collectés auprès de 463 participants.

47 ans de cauchemar

Pendant plus de quarante ans, Jacqueline Sauvage subit les violences physiques, sexuelles et psychologiques de son mari, qui viole et bat également les trois filles du couple. En septembre 2012, le fils de la famille se suicide. Le lendemain, Jacqueline Sauvage tire trois balles de fusil de chasse dans le dos de son époux. "Notre père est décédé et pour moi, c'est un soulagement", avait déclaré l'une des filles suite au premier procès en 2014. "Jacqueline Sauvage se trouvait dans une situation de dépendance qui s'est installée au fil des années", son mari "la dominait complètement. Elle était devenue sa chose. Elle était sous son emprise", avait plaidé son avocate, Me Janine Bonaggiunta.

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