Un homme soupçonné d'avoir appelé plusieurs commissariats en France jeudi 2 octobre pour annoncer des attentats au nom du jihad a été interpellé, assure la direction de la police, qui met en garde contre les appels fantaisistes.
L'homme a appelé successivement jeudi les commissariats de Lyon, Nantes, Evry (Essonne) ou Brest en prédisant ou annonçant notamment des attentats au nom du jihad, a expliqué la Direction générale de la police nationale (DGPN). Il a été "tracé" jusque dans un hôtel situé à Coquelles (Pas-de-Calais) où il a été interpellé. Il a été placé en garde à vue et ne paraissait "pas jouir de toutes ses facultés mentales".
A cette occasion, la DGPN a mis en garde contre de tels appels. Selon des sources policières qui ne disposent pas de chiffre exact, ils sont "assez fréquents" dans le contexte de renforcement de la sécurité lié au "risque terroriste international".
Les appels aux numéros de téléphone d'urgence doivent l'être pour "des urgences, infractions ou personnes en détresse", rappelle-t-elle. Au sujet des auteurs "d'appels fantaisistes ou diffamatoires", elle ajoute qu'ils sont "passibles de poursuites pénales".
En avril dernier, la DGPN avait révélé, après qu'une campagne de mise en garde eut été lancée, qu'en 2013 il y avait eu cinq millions d'appels au "17" (police-secours) en France dont près de 1,4 million avaient donné lieu "à une intervention" effective de la police. "Il faut appeler à plus de responsabilité", avait dit la DGPN, "trois appels sur quatre sont des canulars ou sans fondement".
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