Le 20 juillet dernier, les parents de quatre-vingt-quinze enfants scolarisés à l'école privée confessionnelle musulmane Al Badr, à Toulouse, ont reçu un courrier leur signifiant leur obligation de trouver un nouvel établissement scolaire.
En cause, "un défaut de planification des apprentissages", ou encore le non-respect, par l'école, du "droit de l'enfant à l'instruction" et de "l'objet de l'instruction obligatoire", selon la missive, qui précise aussi la sanction encourue par les contrevenants : "six mois de prison et 7 500 € d'amende".
D'après le directeur de l'établissement fondé en 2013, l'imam Abdelfattah Rahhaoui, la volonté de l'inspection académique de fermer l'école résulte d'un "acharnement administratif sans aucun fondement" et d'une "pure persécution". "Je veux juste qu'on respecte nos droits les plus élémentaires", a affirmé le religieux.
Son avocat, Me François Benech, affirme pour sa part qu'"il ne s'agit en aucun cas d'une école clandestine, mais d'une école privée hors contrat comme peuvent l'être des écoles juives, catholiques ou protestantes". L'avocat a d'ailleurs formé un recours gracieux pour faire annuler la mise en demeure des parents de l'école Al Badr.
Finalement, l'établissement ne pourra être fermé que par le Tribunal correctionnel, et ce après une enquête et un débat contradictoires "qui n'ont à ce jour pas eu lieu", assure Me François Benech à RTL.fr.
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