On refait le monde avec :
- Guillaume Perrault, journaliste politique au Figaro,
- Joseph Macé-Scaron, directeur de la rédaction de Marianne,
- Gaspard Koenig, directeur du think-tank libéral GenerationLibre.
Le Conseil général du Tarn a voté ce vendredi 6 mars pour un projet de barrage réduit sur le site de Sivens après que le gouvernement eut écarté la version initiale contestée par les écologistes. Il a également exigé "l'expulsion sans délai" des zadistes qui occupent le site, pour certains depuis 18 mois.
Dans son vote, l'assemblée départementale a décidé de "redimensionner le projet initial", qui avait été enterré par Ségolène Royal mi-janvier. Ce vote a été acquis par le même score massif (43 voix contre 3) que lors du premier scrutin pour le barrage de Sivens en mai 2013.
Le Conseil général du Tarn a-t-il fait le bon choix en optant pour un projet de barrage réduit à Sivens ?
Joseph Macé-Scaron ne comprend pas cette décision intermédiaire prise par le conseil général du Tarn. Le directeur de la rédaction de Marianne estime qu'il a du mal avec cette situation "mi-chèvre, mi-chou". Pour lui, il n'y a que deux choix pour ce projet : son arrêt total ou sa poursuite tel qu'il était prévu initialement.
Soit on considère que le barrage de Sivens est une catastrophe écologique donc on arrête le projet. Soit on considère que son arrêt est une catastrophe humaine, dans ce cas, on le continue jusqu'au bout.
Joseph Macé-Scaron, directeur de la rédaction de Marianne
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